Il faut en revenir à Vidocq. Voici un personnage qui invente la brigade judiciaire mais qui est aussi aux VIDOCQsources du renseignement privé. Lorsqu’il est « remercié » pour la seconde fois en 1832 par le préfet Gisquet (qui interdit alors de recruter d’anciens repris de justice dans la police parisienne), Vidocq s’installe à son propre compte et crée la première agence de « police privée ». Il y avait eu quelques antécédents, agences d’affaires ou de renseignements, mais Vidocq donne à l’activité un style policier, « enquêteur ». C’est donc autour de lui que s’organise en France les entreprises de surveillance et de renseignement privé. La fonction prendra le nom anglais de détective à la fin du XIXe siècle lorsque les figures de Sherlock Holmes ou de Nick Carter deviendront populaires.