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 L'AFFAIRE DOMINICI A 70 ANS: RETOUR SUR LE MYSTÈRE QUI L’A CONDUIT À LA PEINE DE MORT

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MELANGE
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Messages : 69
Date d'inscription : 30/03/2023

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MessageSujet: L'AFFAIRE DOMINICI A 70 ANS: RETOUR SUR LE MYSTÈRE QUI L’A CONDUIT À LA PEINE DE MORT   L'AFFAIRE DOMINICI A 70 ANS: RETOUR SUR LE MYSTÈRE QUI L’A CONDUIT À LA PEINE DE MORT EmptyJeu 30 Mar 2023 - 17:29

Le 5 août 1952, dans la commune de Lurs, dans les Alpes du sud, les trois corps d'une famille anglaise sont retrouvés par les gendarmes. Au coeur de l'affaire: Gaston Dominici. Et 70 ans plus tard, le doute persiste quant à sa culpabilité. Retour sur cette affaire.
Ce 5 août marque les 70 ans de l’une des plus grandes affaires judiciaires du XXe siècle. A l'été 1952, Gaston Dominici, 75 ans, est accusé d’avoir tué trois membres d’une famille anglaise: Sir Jack Drummond, un scientifique de 61 ans, sa femme Anne Wilbraham, âgée de 45 ans, et leur fille Elizabeth, âgée de dix ans. Les trois corps ont été retrouvés près de leur voiture, à proximité de la ferme de Gaston Dominici, dans la commune de Lurs, dans ce qu'on appelait à l'époque les Basses-Alpes. Si l’homme a été condamné à la peine de mort, le doute continue de planer sur sa culpabilité.

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, six à sept coups de feu sont tirés aux alentours de 1h10 du matin. C’est Gustave Dominici, le fils de l’accusé, qui a découvert le corps de la fillette vers 5h45, le crâne fracassé à coups de crosse d’une carabine. A quelques mètres, il retrouve les corps de ses parents, tués à coups de carabine. Vers six heures du matin, Gustave interpelle un motard qui passait par là pour lui demander d’aller avertir les gendarmes.

Une enquête rythmée par les mensonges
L’enquête est confiée au commissaire Edmond Sébeille de la brigade de Marseille. Celle-ci sera longue et difficile en raison des nombreux mensonges qui ont été racontés par plusieurs témoins. Le premier suspect est Gustave, l’un des fils Dominici, qui a repris l’exploitation de la ferme familiale. Confronté à son père, il l’accusera d’être l’auteur du triple meurtre, avant de se rétracter, et de l’accuser à nouveau. Clovis Dominici, un autre fils du patriarche, l'accuse également. Gaston devient donc le suspect numéro un de cette affaire.
Interrogé, le vieil homme finit par faire des aveux. Il précise qu’il s’agit d’un sacrifice pour sa famille. Finalement, il se rétractera. Mais ce qui est le plus étonnant dans cette enquête, c’est que de nombreuses pistes ont été délaissées. Notamment celle de Jack Drummond qui serait en réalité un agent secret, expert en armes chimiques et membre du Service de renseignement anglais.

Selon certaines théories qui émergeaient à l’époque, l’homme avait peut-être rendez-vous avec un informateur d’une usine de produits chimiques qui se trouvait à proximité du lieu du crime. Certains pensaient qu’il aurait pu être assassiné par des militaires ou des agents secrets, car le seul objet qui lui a été volé était son appareil photo.

De la peine de mort à la grâce présidentielle
Le procès de Gaston Dominici s’ouvrira fin 1954. Dans le box des accusés, le septuagénaire clame son innocence. Aucun mobile, aucune preuve, ni arme du crime ne permettent de l’inculper pour ce triple meurtre. Pourtant, à l’issue de l’audience, il sera condamné à mort. Face aux nombreuses zones d’ombre qui restent autour de cette affaire, le général de Gaulle décide de lui octroyer la grâce présidentielle. Gaston Dominici sera finalement libéré le 14 juillet 1960, après avoir passé six ans à la prison des Baumettes de Marseille.

A la fin de sa vie, Gaston Dominici a décidé de se confier au Révérend Père Lorenzi, un moine bénédictin qu’il connaissait depuis de nombreuses années. Comme le veut la tradition, l’homme qui a reçu la confession, ne la trahira jamais. Il était peut-être le seul à détenir la vérité sur cette affaire. Gaston Dominici meurt le 4 avril 1965 sans que sa réelle implication dans ce triple meurtre ne soit jamais révélée au grand jour.
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